À la suite d’une question prioritaire de constitutionnalité transmise par la Cour de cassation (Cass. crim., 26 juin 2019, n° 19-82.733), le Conseil constitutionnel a déclaré qu’en l’état des conditions dans lesquelles s’exerce la visioconférence, l’absence de comparution physique du détenu pendant une année entière devant le juge appelé à statuer sur la première prolongation de la détention provisoire est contraire à la Constitution